Ce que l’éditeur nous dit :
An eye-opening and previously untold story, Factory Girls is the first look into the everyday lives of the migrant factory population in China.
China has 130 million migrant workers—the largest migration in human history. In Factory Girls, Leslie T. Chang, a former correspondent for the Wall Street Journal in Beijing, tells the story of these workers primarily through the lives of two young women, whom she follows over the course of three years as they attempt to rise from the assembly lines of Dongguan, an industrial city in China’s Pearl River Delta.
A book of global significance that provides new insight into China, Factory Girls demonstrates how the mass movement from rural villages to cities is remaking individual lives and transforming Chinese society, much as immigration to America’s shores remade our own country a century ago.
Ce que j’en pense :
J’ai lu Factory Girl de temps avant de retourner en Chine. En lisant l’histoire de ce village de paysans devenu zone industrielle effervescente en l’ombre de quelques décennies, je m’étais fait une image particulière de l’endroit. Par exemple, j’imaginais des bâtiments de tôles et de la terre battue au sol, enchevêtrés de commerces construits à la va vite et de vendeurs ambulants. Du coup je ne comprenais pas vraiment la description de ces filles qui dépensaient tous leurs yens durement gagnés dans des paires de chaussures à talons aiguilles qui, au delà du principe d’économie, me paraissaient de drôles d’investissements pour ce type d’environnement. Et puis je suis allée à Shenzhen, ville au développement similaire et où aurait pu se situer l’action. Alors j’ai compris. J’ai compris à quel point je m’étais fourvoyée, à quel point j’avais sous estimé la capacité chinoise à construire si rapidement, à faire émerger de la terre battue hautes tours de verres, centres commerciaux et lignes de métro. Dans ce contexte là, oui, un habillement citadin est de circonstance.
Cet exemple reflète assez bien l’état d’esprit qui m’a habitait tout au long de la lecture de Factory Girl : je m’en doutais, mais je ne pensais pas que c’était à ce point là.
Conclusion :
Les chinois ont beaucoup de volonté
A lire si vous voulez en savoir plus sur :
- les départs
- les plans de carrières
- les obligations
- les conditions
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