Ce que l’éditeur nous dit :
Yoko est une adolescente comme les autres, si l’on excepte sa chevelure rouge flamboyant et ses horribles cauchemars. Un jour, un étranger, Keiki, fait irruption dans sa classe et lui prête allégeance, avant de lui ordonner de le suivre. La jeune femme, désemparée, hésite, mais une horde de monstres envahit son lycée, la contraignant à fuir avec l’inconnu, et surtout, pour la première fois de sa vie, à se battre. Le cauchemar devient réalité, et Yoko se retrouve bientôt seule, dans un pays inconnu infesté de démons prêts à la dévorer. Comment est-elle arrivée là ? Quel est ce monde ? Qui est Keiki, l’homme qui l’a enlevée tout en la considérant comme une sorte de reine ? Sans but et affamée, Yoko se met en route. C’est le début d’une longue quête solitaire à la découverte de son identité.
Ce que j’en pense :
Il est vraiment rare qu’une héroïne soit aussi agaçante que cette Yoko. Et malheureusement l’histoire est tout à fait centrée sur elle, ses sentiments, ses indécisions, ses incertitudes, ses réflexions (enfin, vous avez compris). Certes il s’agit d’un roman initiatique, donc il serait normal que Yoko soit mièvre au début de l’histoire, si seulement elle finissait par gagner en maturité. Car au final, à part ses problèmes existentiels, il ne se passe finalement pas grand chose (les phases d’action étant souvent expédiées en deux phrases, au “profit” de la réflexion). Cependant, j’ai été assez surprise par le contraste entre la niaiserie du personnage (et de l’écriture) et la violence des scènes décrites, en particuliers dans les premiers chapitres.
Après ça je dois avouer que les descriptions concernant cet univers sont originales et assez détaillées. Les subtilités entre langue orale et écriture peuvent être intéressantes, mais à mon goût un peu trop fréquentes. Autre point positif, j’ai bien aimé le personnage du rat. Enfin, la dernière partie du second tome fut un peu plus attrayante que le reste, pouvant laisser présager une suite l’étant également (ou alors c’est juste un piège à lecteurs).
Bref à un auteur qui à mon sens manque de maturité, mais avec quelques bonnes idées quand même. Heureusement que c’est court, au moins ça se lit vite.
Conclusion :
Bilan mitigé.
A lire si vous voulez en savoir plus sur :
- les fourreaux
- la confiance
- les teintures
Quel dommage que cette lecture ne t'a pas transporté plus que ça. En tout cas, ça reste un billet intéressant. Merci pour ta participation. J'espère que tu as réussi à trouver un livre pour le mois prochain parce que moi, pas encore !
RépondreSupprimerA bientôt.
Nos avis se rejoignent...
RépondreSupprimerContente de voir que je ne suis pas la seule...
RépondreSupprimerD'accord avec toi sauf si on est ado. L'ensemble est pédagogiquement correct. En image, l'histoire aurait eu plus d'impact.
RépondreSupprimerMoi qui hésitait à le lire... Je crois que je vais passer mon chemin.
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