29 octobre 2012

Arthur Conan Doyle : Le chien des Baskerville

Ce que l’éditeur nous dit :
Une malédiction pèse sur les Baskerville, qui habitent le vieux manoir de leurs ancêtres, perdu au milieu d'une lande sauvage : quand un chien-démon, une bête immonde, gigantesque, surgit, c'est la mort. Le décès subit et tragique de Sir Charles Baskerville et les hurlements lugubres que l'on entend parfois venant du marais, le grand bourbier de Grimpen, accréditent la sinistre légende. Dès son arrivée à Londres, venant du Canada, Sir Henry Baskerville, seul héritier de Sir Charles, reçoit une lettre anonyme : " Si vous tenez à votre vie et à votre raison, éloignez-vous de la lande. " Malgré ces menaces, Sir Henry décide de se rendre à Baskerville Hall, accompagné de Sherlock Holmes et de son fidèle Watson.

Ce que j’en pense :
La première fois que j’ai lu Le chien des Baskerville, j’ai eu peur, vraiment le grand frisson. Je me souvenais en particulier d’une scène, d’une rencontre avec “le monstre” qui m’avait particulièrement effrayée. Par ailleurs, totalement captivée par l’enquête, je ne me doutais pas un seul instant de l’issu de l’histoire.  Et puis j'avais décidé de ne jamais mettre les pieds dans des landes. Il faut dire qu’à l’époque j’étais en sixième.
Une quinzaine d’années plus tard, et bien des pages tournées depuis, il semble que j’ai pris de la graine car tout cela m’a paru nettement moi saisissant. Je pense avoir reconnu le passage qui m’avait tant marqué, même si n’en suis pas tout à fait certaine. Celui auquel je pense contient quelques phrases seulement, sur lesquelles je ne me serais sûrement pas attardée si je ne les avait pas cherchées. Il va sans dire que, bien que n’ayant aucun souvenir de son identité, il m’a paru cette fois bien facile de désigner le coupable. Lorsque les personnages sont si peu nombreux, le choix se restreint rapidement. En même temps je suis bien consciente que ce sont grâce à Arthur Conan Doyle et ses contemporains que d’autres écrivains ont pu par la suite s’inspirer puis dépasser le style même du roman policier. Et puis, ce petit côté désuet n’est pas pour me déplaire.

Conclusion :
Un sympathique retour en enfance.

A lire si vous voulez en savoir plus sur :
- les indices
- les chaussures
- les filatures
- les cliffhanger à l’ancienne


3 commentaires:

  1. T'as relu le chien des Baskerville ??!! Quand ça ? j'ai pô vu ^^

    Me souviens plus si je l'ai vraiment lu en entier... je suis pas sûr. Sûr de l'avoir commencé mais pas sûr de l'avoir terminé...
    (t'as mis plusieurs fois "en même temps" à la fin de ton commentaire)

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  2. Perso, je l'ai lu en cours, comme beaucoup et j'ai jamais eu le courage d'aller jusqu'à la fin. A l'époque, il m'avait semblé ultra long et pas très accrocheur.
    Ça doit être pas mal de retourner dans les vieux de collègue.

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  3. Je l'ai relu en ebook en moins de deux jours. C'est dire qu'il m'a paru cours.
    A "l'époque" la série des professeurs extraterrestres aussi me paraissait longue (alors que chaque livre fait moins de 200 pages en gros caractères et avec des illustrations)...

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