9 août 2014

Richard Linklater : Boyhood

Ce que le synopsis nous dit :
Chaque année, durant 12 ans, le réalisateur Richard Linklater a réuni les mêmes comédiens pour un film unique sur la famille et le temps qui passe. On y suit le jeune Mason de l’âge de six ans jusqu’ à sa majorité, vivant avec sa sœur et sa mère, séparée de son père. Les déménagements, les amis, les rentrées des classes, les premiers émois, les petits riens et les grandes décisions qui rythment sa jeunesse et le préparent à devenir adulte...

Ce que j’en pense :
A mon sens c’est ça du vrai cinéma. Au même titre qu’un Gravity (dans une catégorie très différente), Boyhood nous permet de vivre une expérience unique.
C’est juste fou de voir condensé en quelques heures ces personnes grandir, vieillir, adopter un nouveau style vestimentaire ou coupe de cheveux. L’évolution est bien sûr d’autant plus hallucinante chez les enfants, qui d’une année sur l’autre peuvent avoir pris seulement quelques centimètres ou avoir carrément changé du statut, passant de bébé à petit garçon/petite fille, puis un beau jour adolescents, avant de se diriger doucement vers les adultes qu’ils seront. L’histoire en soi n’a rien d’exceptionnelle, puisque c’est celle de la vie (et de ses inévitables questions existentielles), mais elle est ici sacrément bien racontée. Mille détails rendent le récit touchant et surtout très réaliste, dans les éléments que l’on retrouve, ou au contraire ceux qui se perdent, avec une mention spéciale sur les spécificités américaines (la taille des gobelets ou la présence d’armes à feu pour ne citer qu’elles).
Si certaines longueurs auraient pu être évitées (dans la dernière heure en particulier), elles seront bien vite oubliées, en faveur de ses personnages décidément très attachants.

Conclusion :
C’est fou la vie.

A voir si vous voulez en savoir plus sur :
- les voitures d’occasion
- les études
- comment répondre à la question “quoi de neuf”
- la religion


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