Ce que l’éditeur nous dit :
Passé la surprise et l'émerveillement suscités par Ayla, la jeune étrangère aux cheveux blonds qu'ils ont recueillie, les hommes du "clan de l'ours" ont pris peur de ses dons extraordinaires. Parce qu'elle prétend chasser comme les hommes, parce qu'elle sait rire et pleurer, éprouve des sentiments inconnus d'eux, parce qu'elle voudrait garder son enfant pour elle seule enfin, Ayla sera maudite et exilée. "Pars à la recherche de ton peuple, lui a dit Iza la guérisseuse. Va vers le nord, retrouve ton clan et un compagnon." Un long voyage solitaire commence, au bout duquel Ayla rencontre deux jeunes gens insouciants et aventureux. L'un d'eux est Jondalar. Comme elle, il est blond et ses yeux sont bleus.
Ce que j’en pense :
Je garde un très fort souvenir de la première fois que j’ai lu ce tome, alors que la rencontre tant attendue entre les deux personnages principaux (tous deux trop parfaits pour être crédibles soit dit en passant) m’avait quasiment valu une nuit blanche dans la chambre d’un hôtel de Tokyo, adoptant toutes les positions imaginables pour éviter les fourmillements sur un futon par ailleurs très confortable mais pas du tout adapté à la lecture.
Aujourd’hui, le même bouquin m’aura également amenée à me couper du monde pendant quelques heures pour finir les 250 dernières pages, mais cette fois sur le canapé d’une amie à Rennes.
Si j’ai retrouvé tout l’entrain produit par certains passages, j’ai aussi compris pourquoi je n’étais pas allée au bout de la série la première fois. Car ce qui fait toute la qualité du récit conté par J.M. Auel fait aussi sa faiblesse, c’est à dire tout le travail de recherche. Car chaque activité entreprise par l’un des protagonistes, chaque espèce animale rencontrée, chaque événement survenant en général, est l’occasion de nous expliquer le pourquoi du comment, de manière très précise et très détaillée. L’auteur nous propose presque une encyclopédie de la préhistoire, de manière impressionnante. Mais j’ai beau être très curieuse, je ne peux pas ingurgiter d’une traite les habitudes de vie (habitat, nourriture, reproduction, placement dans la chaîne alimentaire, etc.) du glouton, suivi des techniques de fabrication d’un bateau (bois utilisé, taille, navigation, etc.), pour ensuite rester intéressée par Ayla qui repense à sa situation (où l’on nous explique pour la dixième fois comment elle a véçu la séparation d’avec son clan, ce que cela fait d’être seule mais si en fait elle ne l’est pas tout à fait, et comment elle va se préparer à chasser, etc.). Bref, être pédagogue c’est bien, mais trop c’est trop, et je dois avouer avoir fini par survoler certains passages, pour enfin reprendre (avec joie et intérêt) la suite de l’histoire.
Conclusion :
Un bouquin très dense, parfois trop détaillé, mais sacrément intéressant.
A lire si vous voulez en savoir plus sur :
- les gloutons
- la domestication
- la mémoire
- les découvertes
C'est toujours un peu ennuyeux quand ça vire à l'encyclopédie, c'est comme les bouquins de Jules Verne où on se retrouve à sauter des paragraphes entiers ^^
RépondreSupprimerJ'ai pas eu ce problème là pour l'instant, mais je n'ai pas (encore) énormément explorer l'énorme oeuvre de Jules Vernes (pourtant, c'est la base !).
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