1 août 2014

Jack London: Avant Adam (Before Adam)

Ce que l’éditeur nous dit :
Le monde préhistorique aura inspiré au tournant du siècle passé, deux romans que tous ceux qui les ont lus s'accordent à qualifier d'inoubliables : La Guerre du feu de Rosny aîné (1911)... et Avant Adam de Jack London, publié quatre ans plus tôt.
La simple idée de résumer une saison entière, de l'histoire de l'humanité (les 20 000 ans du Paléolithique supérieur) sous la forme d'une fiction de moins de deux cents pages excitait London au plus haut point. A quoi répond, sans un temps mort, l'excitation du lecteur embarqué dans cette aventure à la suite de l'inventif Grande-Dent et de sa douce compagne la Véloce...

Ce que j’en pense :
Un point intéressant à démultiplier les lectures concernant la préhistoire est la manière dont cette période peut être interprétée de bien des manières par les écrivains. Après tout, on parle ici d'une ère qui s’est étalée sur plus de deux millions d’années, je ne devrais donc pas être surprise que les possibilités soient nombreuses.
Jack London a choisi de remonter aux toutes origines, à cette jonction entre un humanoïde arboricole et végétarien et un autre découvrant le carnisme et l’utilisation d’outils. Le récit est confié à un homme moderne confronté aux réminiscence de l’un de ses très lointains ancêtres, justifiant ainsi l’utilisation d’un langage et d’un certain recul sur les événements. Il est intéressant de voir que dans tous ses écrits (ceux que je connais tout du moins), Jack London aura entretenu un rapport très étroit avec le primitif, le sauvage, sans scrupule. Ses personnages ne sont pas “meilleurs” que d’autres, ils sont simplement bruts, humains, avec tout ce que cela implique en terme d'instinct et de violence, de bestial (et oui).
Si le sujet est intéressant et l’écriture maîtrisée, je dois avouer de pas m’être totalement passionnée par ce roman. Peut-être parce que, bien que je ne renie pas, je ne me reconnais pas tout à fait dans cet humain-là, qui existe mais ne me caractérise pas.

Conclusion :
Parce que le sauvage peut prendre bien des facettes.

A lire si vous voulez en savoir plus sur :
- les cavernes
- la navigation
- l’amitié
- les flèches

2 commentaires:

  1. Intéressant, je l'avais mis dans un coin de la liseuse celui-là, je vais ptêtre le lire avant fin août (si j'ai le temps).

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    1. Il est pas très long en plus, ça se tente si tu trouves le temps :)

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