Ce que le synopsis nous dit :
Entre 50 et 90% des abeilles ont disparu depuis quinze ans. Cette épidémie, d’une violence et d’une ampleur phénoménale, est en train de se propager de ruche en ruche sur toute la planète. Partout, le même scénario : par milliards, les abeilles quittent leurs ruches pour ne plus y revenir. Aucun cadavre à proximité. Aucun prédateur visible.
Arrivée sur Terre 60 millions d’années avant l’homme, l’Apis mellifera (l’abeille à miel) est aussi indispensable à notre économie qu’à notre survie.
Aujourd’hui, nous avons tous de quoi être préoccupés : 80 % des espèces végétales ont besoin des abeilles pour être fécondées. Sans elles, pas de pollinisation, donc pratiquement plus de fruits, ni légumes.
Il y a soixante ans, Einstein avait déjà insisté sur la relation de dépendance qui lie les butineuses à l’homme : « Si l’abeille disparaissait du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre. »
Ce que j’en pense :
Si j’avais déjà à l’esprit bien des problèmes concernant les abeilles, cela est autre chose de les voir mis bouts à bouts. Comment se nourrir sans abuser de la planète ? Après avoir vu ce reportage, je me demande si cela est seulement possible. A noter que si le bilan est alarmant, Markus Imhoof ne dresse pas ici un portrait catastrophe, ni n'emploie un ton moralisateur, mais établit des faits. Il présente différentes protagonistes et différentes manières de “traiter les abeilles”. C’est au spectateur de se faire son point de vue, de considérer que tout cela est normal, inéluctable, ou alors de refuser le constat qui est fait et tenter d’y remédier (chacun à son niveau). Les portraits de ces différents apiculteurs sont en très intéressants, en particulier leurs manières de faire face à certaines situations, certains semblant habité des sentiments contradictoires. Les images transcendent alors les mots.
Avec ma tendance naturelle à l’empathie, le sort de toutes ces petites butineuses m’a bien évidemment touché. Mais j’ai aussi été surprise par donc la manière dont sont récoltées les amandes en Californie. Cela n’est il vraiment pas dommageable pour un arbre d’être secoué comme ça ?? Même en suivant le principe économiste, l’utilisation à outrance de toutes ces “ressources” animales ou végétales est elle vraiment rentable sur le long terme ? Par besoin d’y réfléchir bien longtemps pour réaliser que non. Alors pourquoi s’obstine t-on à se mettre des bâtons dans les roues ? Un mystère de plus de la nature humaine...
Conclusion :
Mangez des pommes.
A voir si vous voulez en savoir plus sur :
- les cotons tiges
- les camions
- les pures race
- les immigrants
Perso j'ai un avis tout fait, je n'aime pas le miel, ça va plus vite.
RépondreSupprimerEt puis, le sujet a même étaé abordé dans Doctor Who (référence ultime). En fait, les abeilles sont des aliens, mais chut c'est un secret.
Le miel c'est juste la "cerise sur le gâteau", maintenant les abeilles servent surtout à être transportées d'un terrain à l'autre pour polliniser les fleurs. Sinon, pas de fruits (sauf en Chine où comme y'a plus d'abeilles ils sont obligés de tout faire à la main à l'aide de gros cotons tiges). Tu manges bien des fruits ?
SupprimerContent d'avoir pu partager ces 4 étoiles ;) et j'en viens au même conclusion, notre façon "d'exploiter" est toujours abusive, industrialisée à outrance, irrespectueuse du fonctionnement naturel ... Pour autant les initiatives pour tenter de "récupérer" une situation bien alarmante son là. Je garde espoir en l'espèce. Malheureusement j'ai souvent l'impression, pour reprendre un proverbe que « Quand le dernier arbre aura été coupé, Quand la dernière rivière aura été empoisonnée, Quand le dernier poisson aura été attrapé, Seulement alors, l'Homme se rendra compte que l'argent ne se mange pas... »
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