17 août 2012

Ken Scott : Starbuck

Ce que le synopsis nous dit :
Alors qu’il s’apprête à être père, David Wosniak, éternel adolescent de 42 ans, découvre être le géniteur anonyme de 533 enfants déterminés à le retrouver.

Ce que j’en pense :
Un thème pour le moins original, qu’on aurait pu craindre un peu lourd, mais se révélant bien au contraire mené tout en finesse. L’histoire est vraiment drôle et prenant, avec juste ce qu’il faut d’émotion. En ce sens on peut la comparer au film Little miss Sunshine, tout deux extrêmement réussis ils tentent de décrire la vie de gens ordinaires, un peu ratés mais touchant car essayant de faire de leur mieux. Starbuck traite quand à lui d’un sujet tout à fait contemporain, celui de la Paternité avec un grand P ; d’ailleurs, les femmes sont très peu présentes, laissant aux hommes toute la place qui leur est due.
Enfin, il faut bien avouer que les expressions de nos cousins canadiens concourent en partie à créer le sourire. Dotée d’une bonne écoute et ayant déjà séjourné au Canada je me suis amusée de voir apparaître les premiers sous-titres à l’écran (à certains moments seulement), mais finalement ils se sont révélés bien utiles.

Conclusion :
Immanquable, ne serait ce que pour le délicieux accent québécois.

A voir si vous voulez en savoir plus sur :
- les bacs à sable
- le tofu
- la livraison
- les piles de papiers


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