Ce que l’éditeur nous dit :
A Kiev, Victor Zolotarev, journaliste au chômage, et son pingouin dépressif Micha, rescapé du zoo, tentent péniblement de survivre. Lorsque le patron d'un grand quotidien offre à Victor d'écrire les nécrologies de personnalités pourtant bien en vie, celui-ci saute sur l'occasion. Mais un beau jour, ces « petites croix » se mettent à disparaître à une vitesse alarmante... Crimes commandités par la mafia ou règlements de comptes politiques ?
Ce que j’en pense :
Alors en séjour dans la Sibérie, j’ai voulu en savoir plus sur l’univers Russe (manque de bol Andreï Kourkov vit en Ukraine, mais on va dire que ça compte).
Voici une comparaison rapide du bouquin avec mon expérience personnelle. Le lac Baïkal, limpide et ensoleillé un jour, blanc de glace de lendemain, m’a parfaitement permit d’imaginer un pingouin en train de prendre un bain rafraîchissant. Les personnages du bouquin passent leur temps à boire des litres d’alcool. Dans le village où j’étais, se trouvent deux mini supérettes, dont la surface se répartit entre 1/3 de nourritures et 2/3 de bouteilles (j’ai rarement vu autant de choix). Il semble donc que les “priorités” des russes soient les mêmes partout. Par contre, contrairement à l’ambiance de corruption et de méfaits qui rôde dans Le Pingouin, les autochtones que j’ai rencontrés étaient globalement très sympathiques.
Après tout ça, je ne saurais toujours pas dire si j’ai aimé cette lecture ou non. L’atmosphère est très faussement calme, difficile à saisir. Elle m’a un peu fait penser à celle que l’on retrouve dans certain livres d’Amélie Nothomb, qui peut décrire des “horreurs” sur un ton de “normalités”, avec ce même type de fin qui laisse un peu perplexe. On ne s’attache pas vraiment aux personnages, l’histoire n’est pas si palpitante, mais les pages s'enchaînent bien...
Conclusion :
Bref, je n'ai pas d'opinion.
A lire si vous voulez en savoir plus sur :
- les maisons secondaires
- les baignoires
- les pommes de terre
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