La vie du narrateur, jeune cadre publicitaire à Tokyo, n’a rien d’exceptionnel. Jusqu’au jour où, pour avoir utilisé une photographie où figure un mouton d’une espèce rare, il est approché par une puissante organisation d’extrême droite. Le voici contraint de retrouver l’animal – doué, il est vrai, de pouvoirs extraordinaires. Comme toujours chez Murakami, le réel repose sur des fondations délicieusement instables…
Ce que j’en pense :
Le chat, le divorce, le personnage héros malgré lui et les séances de cinémas : pas de doute, c’est un Murakami. Tout aussi caractéristique : au départ l’histoire très banale d’un type banal, qui vire au fantastique l’air de rien, obligeant le lecteur à tenir fermement son livre jusqu’à ce que le dernier mot soit lu.
Pourtant je dois bien avouer que j’ai légèrement moins été emballée que par les lectures précédentes de cet auteur. Le fait que La Course au mouton sauvage ne contienne “que” 373 pages, laissant moins de temps à l’intrigue pour se développer ou pour entrer dans les profondeurs de l’esprit d'Haruki Murakami (les volumes précédents étant plus proches des 500 pages) peu l’expliquer en partie. D’ailleurs, le fait qu’une “suite” ai vue le jour confirme ce point de vue.
L’autre raison est précisément que j’ai commencé par lire Danse, danse, danse avant celui ci. La sensation de retrouver les personnages de cette façon est assez curieuse. Des noms qui avaient seulement été cités ci et là, se révèlent faisant partie intégrante de l’intrigue. Incroyable ! De fait, si les deux histoires peuvent être lues distinctement, je pense que respecter l’ordre d’écriture aurait été préférable.
Conclusion :
Pas l’oeuvre majeure de l’auteur, mais une valeur sure tout de même.
A lire si vous voulez en savoir plus sur :
- les chats
- les moutons
- la montagne
- le train
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire