A New-York, la jeune Alma ne sait comment surmonter la mort de son père. Elle croit trouver la solution dans un livre que sa mère traduit de l'espagnol, et dont l'héroïne porte le même prénom qu'elle.
Non loin de là, un très vieil homme se remet à écrire, ressuscitant la Pologne de sa jeunesse, son amour perdu, le fils qui a grandit sans lui.
Et au Chili, bien des années plus tôt, un exilé compose un roman...
Trois solitaires qu'unit pourtant, à leur insu, le plus intime des liens : un livre unique,"L'histoire de l'amour", dont ils vont devoir, chacun à sa manière, écrire la fin.
Cet admirable roman, hanté par la Shoah, offre une méditation déchirante sur la mémoire et le deuil. Mais c'est avant tout un hymne à la vie, écrit dans une langue chatoyante et allègre, l'affirmation d'un amour plus fort que la perte, et une célébration, dans la lignée de Borges, des pouvoirs magiques de la littérature.
Ce que j’en pense :
Une fois que l’on sait que Nicole Krauss est l’épouse de Jonathan Safran Foer, difficile de ne pas comparer les deux styles d’écriture. On sent déjà très clairement l’influence de New-York, domicile réel des deux écrivains, et lieu d’action systématique de leurs protagonistes respectifs. Au-delà d’un emplacement géographique, cela se transmet surtout dans un état d’esprit. Idem avec la présence répétée du judaïsme en trame de fond, ou le choix pour héros d’un enfant obsédé par les conditions de survie en milieu naturel (alors qu’ils habitent en ville). C’est peut-être aussi inhérent au fait qu’à partager sa vie avec une personne, on finit toujours par s’influencer l’un l’autre. Dans ce cas cela se transmet par une vision à la fois pleine d’espoir et pessimiste sur la vie, avec une grosse part accordée aux émotions, aux gens et aux interactions en particulier (destins croisés). A noter que, de ce que j’en ai lu, les personnages de Nicole Krauss sont légèrement moins dépressifs que ceux de son compagnon et il m’a semblé être bien plus entrée dans ce roman, que j’ai dévoré en peu de temps. Dernier point commun un peu moins positif, malgré tout l’intérêt porté à cette lecture sur le moment, j’avoue qu’elle ne me laissera rien de plus qu’un vague souvenir.
Conclusion :
Une lecture intéressante. Sur le moment en tout cas.
A lire si vous voulez en savoir plus sur :
les traductions
l’écriture
les bancs
les manuels de secours
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