14 septembre 2014

Armand Chauvel : The Green & the Red

Ce que l’éditeur nous dit :
She’s a vegetarian. He’s a carnivore. Will it be a table for one?
Meet Léa. She’s the idealistic owner and chef of La Dame Verte, a vegetarian restaurant struggling in a small French town in Brittany.
Meet Mathieu. He’s the carnivorous marketing director of the town’s biggest pork producer, which is trying to put Léa out of business to take over the restaurant's prime real estate.
When Léa and Mathieu first cross paths, it is under false pretenses—Mathieu is posing as a vegetarian, infiltrating the local animal rights community for information that will force Léa’s restaurant toward a swifter demise. And while Léa suspects that Mathieu isn’t all that he appears to be, she has no idea how deep his culinary deception goes. Neither of them can deny the attraction they feel for each other, and it seems as though they might be setting a table for two … until Léa learns the truth.
Translated from the French (Le Vert et Le Rouge), The Green and the Red is at once a romantic comedy and a comedy of errors—two people from different worlds coming together in a small French town immersed in the culture of food.

Ce que j’en pense :
La mondalisation je veux bien, mais quand il n’est possible de trouver un roman français que dans sa version traduite en anglais, c’est quand même qu’il y a un problème !
Pour ce qui est de la trame principale, Le Vert et le Rouge est digne des plus mauvaises comédies françaises. Ne pas espérer de surprise ou retournement de situation improbable, tout ce que vous pouvez imaginer en lisant la quatrième de couverture (pas besoin de réfléchir plus longtemps), va se produire (voire moins). Le vrai intérêt de ce bouquin se trouve en réalité dans les joutes verbales et argumentations livrées par à la fois les végétariens et par les carnistes, que j’ai trouvé tout à fait crédibles. Si on omet la fin, qui prend forcément le parti attendu, les deux parties sont bien représentées (on y voit à la fois le végétarien conscient mais tolérant, comme l’extrémiste vegan qui fait une grimace à l’idée que quelqu’un puisse faire un choix différent du sien, le carniste qui se pose des questions sur sa santé, comme celui qui rejette en bloc l’idée même d’un repas sans protéine animale). Et pour cela, ça vaut le coup de le lire.

Conclusion :
Parce que tous les points de vues méritent d’être entendus.

A lire si vous voulez en savoir plus sur :
- les animaux de compagnie fuyards
- les opportunités au travail
- les employés impertinents
- les contraintes au travail


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