29 août 2014

Philip K. Dick : Blade Runner ou Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? (Do Androids Dream of Electric Sheep?)

Ce que l’éditeur nous dit :
Sur terre, quelques temps après l'holocauste nucléaire : les espèces animales ont quasiment disparues et certains humains, dit "spéciaux", se sont mis à muter, voire à régresser. Rick Deckard est chasseur de prime. Il est chargé de démasquer et d'éliminer des Andys, des androïdes dont le séjour sur terre est illégal. Mais leur perfection est telle qu'il est quasiment impossible de les différencier des humains. Ils pourraient d'ailleurs être bien plus nombreux que prévu. Au point que Deckard finira par se demander s'il n'est pas lui-même une création artificielle dont les souvenirs auraient été implantés.
Mais alors qu'est-ce qui différencie les humains des androïdes ? Peut-être cette capacité à utiliser la "boite à empathie", qui les plonge dans le corps perpétuellement meurtri de Wilbur Mercer. Mercer qui pourrait bien s'avérer être un usurpateur...

Ce que j’en pense :
Devrais-je ainsi continuer à m’acharner à lire du Philip K. Dick, auteur à propos duquel j’ai décidément du mal à me faire une opinion tranchée ? Ou devrais-je accepter comme tel l’état d’ambivalence que m’inspirera toujours son oeuvre ? Oui je vais faire ça en fait.
A noter que j’ai beaucoup hésité à voir le film Blade Runner avant d’écrire cet article, mais comme il semble (selon Google l’omniscient) que Ridley Scott a pris de larges libertés quant au matériau de base, je pense que cela n’aurait fait qu’accentuer ma perplexité.
Bref. Jusqu’à une grosse première moitié du roman, l’univers, l’écriture, les personnages, et surtout les questions d’ordre philosophique sur la nature de l’humanité et sa potentielle singularité vis-à-vis des autres créatures (avec focus sur la capacité empathie), me permettaient de comprendre l’engouement provoqué chez les lecteurs. Jusqu’à ce qu’un clash s’opère, catégorisant à mon sens complètement les androïdes, et brisant d’un coup tout le sens du raisonnement. Les conséquences sur le personnages principal  (Rick Deckard), je ne les ai pas comprises. Quant au second personnage (John R. Isidore), j’ai eu le sentiment qu’il manquait carrément un chapitre à son sujet. J’ai pourtant effectué du fronçage de sourcils intensif sur cette partie, en vain, je reste avec l'impression d’avoir raté quelque chose et ressors donc de ce livre frustrée.

Conclusion :
J’ai pas compris.

A lire si vous voulez en savoir plus sur :
- l’argus
- les primes
- les substituts
- les humeurs

6 commentaires:

  1. Je ne connais pas du tout, en même temps ce n’est pas trop mon genre de lecture. Mais à te lire, je passe mon chemin.

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  2. Pas lu le bouquin mais le film est sympa, même si pas très clair (je me souviens avoir expliqué la fin à ma soeur xD). Et y'a une atmosphère vraiment spéciale qui fait son charme je pense.
    (surtout que normalement maintenant tu ne peux que tomber sur une des 15 director's cut de Ridley Scott, donc avec la vraie fin)

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    1. Je n'écarte pas de le voir un jour, dans la version cut, (c'est un classique semble t-il), mais je ne voulais pas le faire avant d'écrire cet article. Je pense qu'il faut plutôt les traiter comme deux histoires différentes partant du même sujet.

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  3. J'ai lu le bouquin ado (15/16 ans je pense), et j'avais à l'époque beaucoup aimé. En revanche comme j'avais vu le film et joué au jeu d'aventure parallèle au film dans les mêmes eaux, puis revu le film à plusieurs reprises depuis, le livre lui-même n'était plus très net dans mon souvenir.
    Du coup, je l'ai relu ce weekend pour clarifier tout ça et finalement, même si je reste globalement positif, je dois bien avouer que l'exécution de certaines idées ne me convainc pas complètement.
    En revanche, le film est effectivement à voir : Ridley Scott a réussi à extraire le meilleur du livre pour en donner une vision un peu différente mais qui "résonne" beaucoup plus -- et même si ce n'est pas toujours un critère c'est surtout sa vision dont on se souvient aujourd'hui. Comme le dit Vert, l'ambiance (visuels, sons et rythme) est unique et effectivement beaucoup de choses sont suggérées ou restent ambigües, ce qui permet de continuer à réfléchir là où le livre tombe parfois un peu à plat.

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    1. hehe, c'est rigolo que tu ai été jusqu'à relire le livre. Tant mieux si ça t'as donné envie !
      Je ne savais pas qu'il y avait également eu un jeu vidéo...
      J'attend d'autant plus de voir le DVD du coup :D

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    2. Bon j'ai regarde le film jusqu'à la moitié et je me suis terriblement ennuyée. J'ai trouvé une bonne excuse pour "faire pause", mais en fait j'ai aucune envie de reprendre. Je vais te le rendre en l'état je pense...

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