Ce que le synopsis nous dit :
Sensible et déterminée, Grace est à la tête d'un foyer pour adolescents en difficulté. Parmi les jeunes membres de son équipe, diversement expérimentés, la solidarité et le bon esprit sont de mise. Jusqu’à l’arrivée soudaine d’une fille tourmentée qui ignore les règles du centre et renvoie Grace à sa propre adolescence… pas si lointaine.
Ce que j’en pense :
Malgré un sujet qui s’annonce difficile, Destin Cretton nous propose un film facile à regarder, très équilibré quant à l’attachement aux personnages mais ne tombant jamais dans le pathos. Certes tout n’est pas rose dans le quotidien de cette institution, loin de là, mais les difficultés permettent aussi de mieux apprécier les bons moments. Au-delà du contexte particulier présenté, States of Grave nous raconte avant tout des histoires d’individus, avec leurs joies, leurs peines, leurs espoirs, et les liens fragiles mais indispensables qui les relient les uns aux autres. Les personnages semblent à la fois faciles à comprendre et terriblement complexes. Tous éprouvent ce besoin irrépressible des autres, d’être aimés et acceptés, prêts à payer n’importe quel prix pour un semblant d’affection. Sans être si spécifique, le film s’attarde plus spécifiquement sur la relation parentale, avec ces enfants (même l’arrivée à l’âge adulte ne libérant pas de ce statut) prêts à tout pour recevoir un peu d’amour de parents pas toujours capables d’en donner, ou au contraire tentant de fuir un amour toxique qui les hantera toute leur vie (on reste toujours les enfants de ses parents, quoi qu’on en dise ou quoi qu’on y fasse). Mais encore une fois si le sujet peut paraître lourd, la manière de l’aborder ne l’est pas, et il serait dommage de se passer de cet excellent moment de cinéma.
Conclusion :
Une vraie réussite.
A voir si vous voulez en savoir plus sur :
- les poupées
- les poulpes
- les requins
- les portraits
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