20 avril 2014

Carl Erik Rinsch : 47 Ronin

Ce que le synopsis nous dit :
Un perfide seigneur de guerre ayant tué leur maître et banni leur tribu, 47 samouraïs errants jurent de se venger et de restaurer l'honneur de leurs compatriotes. Arrachés à leurs foyers et perdus aux quatre coins des terres connues, cette poignée de rebelles se voit contrainte de recourir à l'aide de Kai - un demi sang qu'ils avaient jadis renié - lors de leur combat à travers un univers violent, peuplé de monstres mythologiques, de métamorphoses maléfiques et d'effroyables dangers. Cet exil sera l'occasion pour cet esclave rejeté de se révéler leur arme la plus redoutable, et de devenir la figure héroïque qui donnera à cette troupe d'insoumis l'énergie de marquer à jamais l’éternité.

Ce que j’en pense :
Fraîchement revenue du pays du soleil levant, je ne pouvais pas ignorer cette adaptation de l’un des plus célèbres pans de l’histoire nippone. Il aura tout de même fallu que Hollywood s’en mêle pour la diffuser sur la scène mondiale, alors que plus d’une dizaine de versions avaient déjà été portées sur les grands écrans japonais. Je reste toujours un peu sceptique à ce type de démarche, même si j’en reconnais certains intérêts (et je suis la première à conseiller Le dernier Samouraï ou Lettres d'Iwo Jima). Le réalisateur a eu la décence d’engager des acteurs originaires du pays, même s’il est très curieux de les voir s’exprimer en langue anglaise. Même le choix de Keanu Reeves, qui bénéficie de certaines origines asiatiques, se trouve justifiable. Le fait que l’acteur apparaisse en énorme sur la plupart des affiches est déjà plus difficile à saisir (mais pas autant que cet alien de "mec tête de mort", qui n'apparaît que deux minutes dans le film - cf. affiche américaine ou française). Si on sait à quoi s’attendre en assistant à 47 Ronin, on n'en passe pas moins un bon moment.

Conclusion :
Parce que la manière de penser des japonais n’a vraiment rien à voir.

A voir si vous voulez en savoir plus sur :
- la clémence
- la confiance
- la vengeance
- les cérémonies


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