22 novembre 2013

Bong Joon Ho : Snowpiercer

Ce que le synopsis nous dit :
2031. Une nouvelle ère glaciaire. Les derniers survivants ont pris place à bord du Snowpiercer, un train gigantesque condamné à tourner autour de la Terre sans jamais s’arrêter. Dans ce microcosme futuriste de métal fendant la glace, s’est recréée une hiérarchie des classes contre laquelle une poignée d’hommes entraînés par l’un d’eux tente de lutter. Car l’être humain ne changera jamais…

Ce que j’en pense :
Commençons pas les aspects positifs : nous découvrons qu’en brun Chris Evans parait nettement moins stupide qu’en blond, mais également qu’un budget suffisamment conséquent permet de se payer quelques très bon acteurs. Voilà, c’est tout ce que j’ai trouvé. Tout le reste est à placer dans une poubelle (et non recyclable).
L’idée de départ est la lutte des classes, dont un traitement intéressant aurait pu pallier le manque de nouveauté. Mais tout ce qu’en fait Bong Joon Ho est un enchaînement de scènes plus violentes les unes que les autres (en gros une dans chaque wagon, le train étant la métaphore de la société dont il faut gravir les échelons, cf. idée de départ). Si les films coréens ont cette tendance à pousser le mal à son paroxysme, en général la violence exposée a un sens. Ce n’est pas le cas ici. Tous ces combats sont absurdes, ne reposant sur rien d’autre que leur existence même. Une scène sanglante aurait suffit, on aurait compris merci.
Au bout de deux heures de films (attention micro spoiler alert), les protagonistes arrivent enfin dans le wagon de tête, nous offrant LA révélation (pas vraiment une surprise non plus), de même que la seconde idée consistante du film (wahou). Et puis voilà c’est fini.
Alors certes avec beaucoup d’imagination et de tergiversations, on peut soulever à partir de ces deux postulats de départ nombre de questions sur l’humanité. Mais avec un peu d’effort, on peut aussi bien y arriver en partant de la différence entre les fromages. Bref ce film n’apporte RIEN.

Conclusion :
Une ôde à la violence, creuse.

A voir si vous voulez en savoir plus sur :
- les écosystèmes
- les pâtes à modeler
- les saunas
- les fourrures sur mesure (une autre raison de ne pas aimer ce film)


8 commentaires:

  1. Très bien la critique, je suis bien d'accord. J'irais même jusqu'à rajouter que les incohérences ou incompréhensions ne sont même pas noyées par la violence. Oh et j'aime les comparaisons de fromages :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu veux dire que "même toute cette violence ne parvient pas à cacher l'inconsistance des idées". Oui je suis d'accord !

      Supprimer
  2. See it positive.. after such an experience, your next visit in the cinema will be.. brilliant!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Don't "Anonyme" me Alexander, I know this is you ;)
      But yes, next movie will be awesome compare to that one!

      Supprimer
    2. I could be anyone!

      Supprimer
  3. Oui mais j'ai quand même envie de le voir xD
    (enfin comme ça sera sûrement pas avant le début de la semaine prochaine, le programme ciné va peut-être trancher la question pour moi s'il est plus projeté)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. A mon avis il sera toujours sur les écrans...
      Mais zut, j'espérais vraiment décourager les gens avec mon article. Parce que du coup ça fait des entrées de plus pour ce film, ce qui va encourager les producteurs à faire d'autres daubes pareilles sous prétexte qu'elles rapportent de l'argent. J'ai moi même honte d'y avoir contribué :(
      Bon j'espère que ton article découragera tes lecteurs alors :-p

      Supprimer