3 octobre 2012

Carlos Ruiz Zafon : L’ombre du vent


Ce que l’éditeur nous dit :
Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, " ville des prodiges " marquée par la défaite, la vie difficile, les haines qui rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y " adopter " un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets " enterrés dans l'âme de la ville " : L'Ombre du vent. Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.

Ce que j’en pense :
J’avais lu ce livre une première fois à sa sortie et en gardant un souvenir excellent dans l’ensemble, mais flou dans les détails. Je ne sais pas trop pourquoi, j’ai eu envie de le relire. Je ne m’attendais pas à adorer à ce point, encore. Dès les premières pages, j’ai été plongée dans cet univers d’une Barcelone où les hordes de touristes venant festoyer ou visiter le palais Gaudí ne sont pas encore là. Cette ville là est un peu sombre, ne permettant à ce qui l’habite que d’y mener des vies difficiles. Ces derniers l’adorent ou la détestent, mais aucun n’est indifférent.
Carlos Ruiz Zafon emporte totalement sont lecteur, à mi chemin entre les joies, les désillusions de l’amour et le suspense, la curiosité de l’enquête dont on désire connaître l’issue. L’atmosphère est un peu difficile, mais pas déprimante pour autant. Les personnages a priori les moins attractifs pouvant être les plus attachants. C’est fascinant, les pages défilent, à bout de souffle jusqu’à la dernière ligne, vaincu.

Conclusion :
Un pur délice.

A lire si vous voulez en savoir plus sur :
- les montres
- les stylos
- les promesses
- le talent


2 commentaires:

  1. C'est marrant, je l'ai relu cet été à un moment de grande disette littéraire et sincèrement je me suis un peu ennuyée. Et pourtant ! Quel livre à la première lecture ! Quel enthousiasme ! C'est pourquoi je n'aime pas beaucoup les relectures. On se rend compte des défauts d'un livre quand on est pas dans la découverte et la surprise. Quel dommage !

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  2. Il faut dire que l'appréciation d'une lecture dépend aussi beaucoup de l'état d'esprit du moment. Il faut croire que tu es tombé à un moins bon moment la seconde fois, tandis que je relisais dans une période plus propice. Mais c'est vrai aussi que les secondes lectures peuvent réserver bien des surprises.

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