Ce que l’éditeur nous en dit :
Marguerite Yourcenar trouva un jour cette phrase, dans la Correspondance de Flaubert : " Les dieux n'étant plus, et le Christ n'étant pas encore, il y a eu, de Cicéron à Marc, Aurèle, un moment unique où l'homme seul a été. " Et l'auteur de Mémoires d'Hadrien ajoute : " Une grande partie de ma vie allait se passer à essayer de définir, puis à peindre, cet homme seul et d'ailleurs relié à tout. " Traduit dans seize langues, salué par la presse du monde entier, Mémoires d'Hadrien n'a jamais cessé, depuis sa publication en 1951, d'entraîner de nouveaux lecteurs vers cet empereur du IIe siècle, " cet homme presque sage " qui fut, en même temps qu'un initiateur des temps nouveaux, l'un des derniers libres esprits de l'Antiquité.
Ce que j’en pense :
J'ai arrêté cette lecture aux environs du quart du livre. Non pas parce que je ne l''ai pas aimée, bien au contraire, mais tout simplement parce que je me sens pas prête à l'apprécier à sa juste valeur.
Ce livre est une véritable réflexion philosophique sur la vie, ce qu'elle apporte, ce qu'elle retire. Hadrien, écrit à la 1ère personne, à la veille de sa mort, et repense à tous ceux qu'il a été. Car au cours de sa vie, une personne change et évolue. Sa vision de soi et des autres, ses opinions également, en fonctions des rencontres, des expériences, etc.
Et c'est exactement ce que Marguerite Yourcenar écrit, dans un style particulièrement soutenu.
Je m'attendais à découvrir l'histoire (romancée) de cet empereur romain, à la manière d'un Max Gallo ou d'un Maurice Druon.
Mais ici les éléments sont survolés, ne sont que prétextes. Il faudrait s'arrêter et réfléchir à la fin de chaque page, ce que je n'ai pas réussi à faire.
J'ai donc choisi de refermer le livre. Mais je pense que je l'ouvrirai à nouveau dans quelques années...
En conclusion :
Rendez vous dans 30 ans.
A lire si vous voulez en savoir plus sur :
- La jeunesse
- La vieillesse
- Le latin
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