26 août 2010

Sylvester Stallone : Expendables : unité spéciale (The Expendables)

Ce que le synopsis nous dit :
Ce ne sont ni des mercenaires, ni des agents secrets. Ils choisissent eux-mêmes leurs missions et n'obéissent à aucun gouvernement. Ils ne le font ni pour l'argent, ni pour la gloire, mais parce qu'ils aident les cas désespérés.
Depuis dix ans, Izzy Hands, de la CIA, est sur les traces du chef de ces hommes, Barney Ross. Parce qu'ils ne sont aux ordres de personne, il devient urgent de les empêcher d'agir. Eliminer un général sud-américain n'est pas le genre de job que Barney Ross accepte, mais lorsqu'il découvre les atrocités commises sur des enfants, il ne peut refuser. Avec son équipe d'experts, Ross débarque sur l'île paradisiaque où sévit le tyran. Lorsque l'embuscade se referme sur eux, il comprend que dans son équipe, il y a un traître.
Après avoir échappé de justesse à la mort, ils reviennent aux Etats-Unis, où chaque membre de l'équipe est attendu. Il faudra que chacun atteigne les sommets de son art pour en sortir et démasquer celui qui a trahi...


Ce que j’en pense :
A noter tout d’abord que si ce synopsis est à l’image patriotique du film, il n’est pas tout à fait représentatif de son scenario. Celui-ci est pourtant banal au possible, donc a priori pas assez complexe qu’on puisse faire erreur en le résumant. Comme quoi tout est possible.
Pour revenir à notre sujet, The Expendables est la touche nostalgique des films d’action des années 80. Ici pas de super gadgets ou de GPS, tout se fait « à l’ancienne ». Les imparables mercenaires sont bodybuildés, tatoués, portent des vestes de bucheron et se déplacent en Harley-Davidson. Côté armement, quelques inéluctables pistolets et mitrailleuses, sans oublier de « bonne vieilles lames ». Les explosions et les décapitations ne manquent pas. A la longue, la réalisation est même un peu trop mouvementée.
Mais la production a su éviter le pathétique et se révèle finalement assez drôle prise au second degré. On passe un très bon moment, ne serait ce que pour la flopé de superstars réunies. Toutes n’ont d’ailleurs pas eu la même chance face aux effets du temps. Stallone en particulier n’a plus le pas aussi léger qu’avant, et a un peu forcé sur le bistouri, ce que l’on lui pardonne bien facilement.

Conclusion :
Un film qui tient ses promesses.
 
A voir si vous voulez en savoir plus sur :

- Les explosifs
- Les hydravions
- Les Harley-Davidson
- Les tatouages