29 mars 2015

Gilles Dyrek : Venise sous la neige

Ce que l’éditeur nous dit :
Venise sous la neige : entraînée par Christophe, avec qui elle vient de se disputer, Patricia arrive à un dîner entre amis ; où elle ne connaît personne. Comme elle ne desserre pas les dents, on la prend pour une étrangère. Patricia ne résiste pas au plaisir d'entretenir le quiproquo. Elle s'invente une langue et un pays imaginaires. Ce qui va faire basculer la soirée... La Touche étoile : En une série de sketches, voici présentés les indispensables, ingénieux, révolutionnaires, pléthoriques, salutaires, conviviaux, beaux, merveilleux, prodigieux, formidables, inestimables, réjouissants, chaque jour plus novateurs, efficaces, ludiques et performants outils de Dame Communication! 

Ce que j’en pense :
Tout commence par un texte, des lignes de dialogues alignées pages après pages, ponctuées de quelques vagues didascalies. On s’imagine les personnages d’une certaine manière, on envisage les intonations, mais seule l’interprétation par des acteurs en chair et en os permettra à une pièce telle que Venise sous la neige de prendre vie. Car il faut bien reconnaître que si quelques idées sont sympathiques, la plupart sont on ne peut plus déjà vues, ce qui était prévisible par le choix de la thématique du couple mis en péril par la situation (difficile de s’enfoncer plus profondément dans la banalité théâtrale). Certaines répliques prêtent à sourire, mais jamais au rire franc. Un gros problème vient également de la tendance de l’auteur à épuiser jusqu’à la moelle chacun de ses concepts, à en devenir presque lourd. Il n’empêche qu’une mise en scène inventive et des comédiens pertinents pourront permettre à un spectateur d’être diverti le temps d’une pièce de théâtre...

Conclusion :
Peut-être bien une fois interprété, mais un texte bien trop banal pour sortir du lot.

A lire si vous voulez en savoir plus sur :
les dons
les lapins
les capitales
le vocabulaire


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