Ce que l’éditeur nous dit :
Concentration : la dernière-née des émissions télévisées. On enlève des gens, on recrute des kapos, on filme… Tout de suite, le plus haut score de téléspectateurs, l’audimat absolu qui se nourrit autant de la cruauté filmée que de l’horreur dénoncée.
Etudiante à la beauté stupéfiante, Pannonique est devenue CKZ 114 dans le camp de concentration télévisé. Le premier sévice étant la perte de son nom, partant de son identité. Zdena, chômeuse devenue la kapo Zdena, découvre en Pannonique son double inversé et se met à l’aimer éperdument. Le bien et le mal en couple fatal, la victime et le bourreau, la belle et la bête aussi. Quand les organisateurs du jeu, pour stimuler encore l’audience, décident de faire voter le public pour désigner les prisonniers à abattre, un tollé médiatique s’élève mais personne ne s’abstient de voter et Pannonique joue sa vie…
Ce que j’en pense :
Il y a deux types d’Amélie Nothomb : les géniaux et les autres. Celui-ci appartient clairement à la seconde catégorie. Mêler beauté et cruauté, dans un univers où l’horreur et perversité font légions, voici un thème en or pour l’auteur. Mais justement parce que c’est si attendu, l’effet de surprise n’est pas là. Ici l’écriture d’Amélie Nothomb ne se distingue pas, elle colle au texte. On dirait qu’elle a tout simplement suivi le pan de la mode, parlant de la télé réalité parce que c’est un sujet d'actualité. Comme tout le monde. Quelle déception de sa part, quelle prise de facilité. Au final, bien évidemment cela donne un livre qui se lit facilement, mais qui contrairement à ce que l’on aurait pu en espérer ne pousse pas spécialement à la réflexion. Vite lu, vite oublié.
Conclusion :
Acceptable mais sans plus.
A lire si vous voulez en savoir plus sur :
- le mystère
- le marchandage
- la contradiction
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