Ce que l’éditeur nous dit :
Jocelyne, dite Jo, rêvait d’être styliste à Paris. Elle est mercière à Arras. Elle aime les jolies silhouettes mais n’a pas tout à fait la taille mannequin. Elle aime les livres et écrit un blog de dentellières. Sa mère lui manque et toutes les six minutes son père, malade, oublie sa vie. Elle attendait le prince charmant et c’est Jocelyn, dit Jo, qui s’est présenté. Ils ont eu deux enfants, perdu un ange, et ce deuil a déréglé les choses entre eux. Jo (le mari) est devenu cruel et Jo (l’épouse) a courbé l’échine. Elle est restée. Son amour et sa patience ont eu raison de la méchanceté. Jusqu’au jour où, grâce aux voisines, les jolies jumelles de Coiff’Esthétique, 18.547.301€ lui tombent dessus. Ce jour-là, elle gagne beaucoup. Peut-être.
Ce que j’en pense :
A mon sens, un livre écrit strictement pour faire vendre, donc inutile. L’univers est celui de la ménagère de moins de 50 ans (sans nul doute le coeur de cible choisit par le marketeur/l’éditeur), tristounette mais qui se contente de ce qu’elle a, parce ce que c’est la vie, il faut pas trop en demander. De fait, l’ambiance est trop proche de l’univers de Katherine Pancol dans les Yeux jaunes des crocodiles and co. (qui ndlr est actuellement l’auteur qui fait le plus de ventes en France, pas étonnant qu’un travail proche est intéressé l’investisseur/l’éditeur). Sauf que Katherine, elle au moins nous offre de gros pavés certes, mais surtout une histoire qui se dévore avec plaisir (notamment grâce à quelques événements loufoque qui vienne casser le récit), avec un vrai désir d’aller vers le positivisme. Delacourt s’est lui contenté d’une centaine de pages, dans une écriture médiocre (franchement, il ne s’est pas trop foulé), qui tombent à plat. Et non, ce n’est pas parce que qu’on tire vers le fatalisme que cela donne une bonne histoire. Le vécut n’y est pas. On n’y croit pas. Ce récit est aussi pathétique que ses personnages.
Conclusion :
A éviter sans hésitation.
A lire si vous voulez en savoir plus sur :
- le fatalisme
- l’abus de confiance
- le dépit
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire