23 avril 2016

Manu Larcenet : Le combat ordinaire (4 tomes)

Ce que l’éditeur nous dit :
C'est l'histoire d'un photographe fatigué, d'une fille patiente, d'horreurs banales et d'un chat pénible.
C'est l'histoire d'un  photographe convalescent, d'un génie médiocre, d'un cargo qui sombre et du cheval de Zorro.
C'est l'histoire d'un  photographe en dueil, d'un atelier à ranger, d'un livre à finir et de Gugusse avec son violon.
C'est l'histoire d'un chantier qui ferme, d'une petite fille amoureuse, d'un soir d'élection et d'une nuit dehors.

Ce que j’en pense :
Découverte récemment, je parcours peu à peu l’oeuvre de Manu Larcenet, qui regroupe des genres décidément très variés (nombreux articles à venir). En préparant cette chronique, j’ai appris que Le combat ordinaire avait été adapté au cinéma, avec Nicolas Duvauchelle en tête d’affiche. Le trailer laisse à croire que le ton est lourd, à l’image des angoisses de son héros, où l’on nous souligne notamment son passé de photographe de guerre : j’avais presque occulté ce détail lors de ma lecture, alors qu’il fait partie des clés de compréhension de Marco. Il faut dire qu’au final les passages “légers” sont très nombreux dans cette bande-dessinée, comme si son auteur n’avait pas tout à fait osé nous emmener dans les tréfonds de son esprit (ce qu’il fera plus dans Blast, publié ultérieurement). Beaucoup d’images me restent en tête : la relation particulière avec le voisin, le passage du rôle de fils à celui de père, la séance photo de l’atelier, la rencontre avec un photographe de renom ou encore la chouette. Nul doute que les passages forts et les personnages sont complexes (parfois pas suffisamment expliqué à mon goût, les non-dits étant omniprésents) sont là. Mais il faut se concentrer dessus, car ils se perdent dans la multitudes des pages. Je réalise que tout cela mérite peut-être une seconde lecture...

Conclusion :
Une oeuvre riche, lesée par ton général un peu flou.

A lire si vous voulez en savoir plus sur :
l’engagement
la confiance
la fuite
la nostalgie



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