Ce que le synopsis nous dit :
Michel, la cinquantaine, est infographiste. Passionné par l'aéropostale, il se rêve en Jean Mermoz quand il prend son scooter. Et pourtant, lui‐même n’a jamais piloté d’avion…
Un jour, Michel tombe en arrêt devant des photos de kayak : on dirait le fuselage d’un avion. C'est le coup de foudre. En cachette de sa femme, il achète un kayak à monter soi‐même et tout le matériel qui va avec. Michel pagaie des heures sur son toit, rêve de grandes traversées en solitaire mais ne se décide pas à le mettre à l'eau. Rachelle découvre tout son attirail et le pousse alors à larguer les amarres.
Ce que j’en pense :
Lorsque l’on s’embarque pour l’inconnu, comme le fait Michel à bord de son Kayak, tout est possible. Il est n’est nécessaire d’aller bien loin pour avoir des surprises, bonnes ou mauvaises, et rien ne se passe jamais comme prévu. C’est la beauté des voyages, la recette de l’aventure. Il en va de même pour le spectateur qui se laisse entraîner dans le récit de Bruno Polydadès. Tout est possible, tout arrive, du plus prévisible au plus inattendu, du plus classique au plus farfelu. Le secret pour apprécier ce type de film est d’accepter de ne pas savoir où l’on va, que le but n’est autre que le voyage en lui-même et de se laisser porter. J'avais un peu eu le même sentiment dans le film Au bout du conte (avec Agnès Jaoui également). Comme me l’a fait remarquer mon complice de séance, ici tout gravite autour de Michel, les autres personnages n’existant qu’à travers lui, n'étant que des étapes à son périple. A une époque qui prône l’hyperactivité et glorifie le stress (parce que quand on est débordé on se sent important), ce personnage de Michel prend le contre-pied, il nous montre qu’arrêter de se battre ne signifie pas forcément renoncer, que lâcher prise n’est pas perdre pied, au contraire. C’est toute une philosophie de vie qui nous est proposée, et que l’on choisisse ou non de l’adopter, on pourra au moins l’accepter comme valable.
Conclusion :
Un film très déroutant mais un voyage intéressant
A voir si vous voulez en savoir plus sur :
l’équipement
le courant
les choix
la géolocalisation
Faut que j'aille le voir, ça peut pas être plus tordu que Adieu Berthe de toute façon ^^.
RépondreSupprimerPas vu Adieu Berthe (et pas tellement tentée d'ailleurs), qui m'a l'air effectivement bien farfelu ^^
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