6 février 2014

Joseph Gordon-Levitt : Don Jon

Ce que le synopsis nous dit :
Jon Martello est un beau mec que ses amis ont surnommé Don Jon en raison de son talent à séduire une nouvelle fille chaque week-end. Mais pour lui, même les rencontres les plus excitantes ne valent pas les moments solitaires qu’il passe devant son ordinateur à regarder des films pornographiques. Barbara Sugarman est une jeune femme lumineuse, nourrie aux comédies romantiques hollywoodiennes, bien décidée à trouver son Prince Charmant. Leur rencontre est un choc, une explosion dans la vie de chacun. Bourrés d’illusions et d’idées reçues sur le sexe opposé, Jon et Barbara vont devoir laisser tomber leurs fantasmes s’ils veulent avoir une chance de vivre enfin une vraie relation…

Ce que j’en pense :
La masturbation... un sujet qui touche tout le monde (oui tout le monde, même les femmes, et vous avez encore des doutes à ce sujet, lisez l’éloge de Maïa) et dont (presque) personne ne parle. L’un des tabou de notre société encore un peu puritaine ;) A mon sens donc, un très bon sujet. Joseph Gordon-Levitt l’aborde de face et sans détour, sans pour autant tomber dans le graveleux (ce qui en décevra certainement plus d’un, car oui on peut parler sexe sans faire dans le pornographique), encore un bon point. De plus, il fait preuve de très bonnes idées dans la construction, comme par exemple les images du générique d’ouverture (montrant la sur-sexualisation dans les médias) ou bien le parallèle (un peu gros, mais franchement bien trouvé) entre les films X et l’abus de comédie sentimentales chez certain(E)s. Idem côté mise en scène, avec des parallèles très amusants avec l’univers Mac, ou encore la “mécanique répétitive” de certains plans, tels que l’arrivée à la salle de sport, sur parvis de l’église ou dans le confessionnal.
Côté interprétation, j’ai trouvé absolument fantastique le duo père-fils Joseph Gordon-Levitt/Tony Danza, caricature géniale des italo-américains. Mais de manière générale on peut noter que Don Jon dépeint de manière plus réaliste que dans bien des films les relations de couples, dénonçant par exemple la manière dont on a tendance à projeter sur l’autre ses attentes (et donc d’être déçu plus tard) au lieu de découvrir et apprendre à aimer une personne pour ce qu’elle est vraiment. Même la fin est bien !

Conclusion :
Très chouette et original, une vraie réussite.

A voir si vous voulez en savoir plus sur :
- les corbeilles
- les pages de démarrage
- les marcels
- les séries



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