Ce que l’éditeur nous dit :
Les Hauts de Hurle-Vent sont des terres balayées par les vents du nord. Une famille y vivait, heureuse, quand un jeune bohémien attira le malheur. Mr. Earnshaw avait adopté et aimé Heathcliff. Mais ses enfants l'ont méprisé. Cachant son amour pour Catherine, la fille de son bienfaiteur, Heathcliff prépare une vengeance diabolique. Il s'approprie la fortune de la famille et réduit les héritiers en esclavage. La malédiction pèsera sur toute la descendance jusqu'au jour où la fille de Catherine aimera à son tour un être misérable et fruste. Ce roman anglais, le plus célèbre du XIXe siècle à nos jours, a été écrit par une jeune fille qui vivait avec ses soeurs au milieu des landes de bruyère. Elle ne connut jamais cette passion violente ni cette haine destructrice. Elle imagina tout, même le fantôme de la femme aimée revenant tourmenter l'orgueilleux qui l'a tuée.
Ce que j’en pense :
Selon Wikipédia, le romantisme est “un courant du XIXe siècle, se caractérisant par “une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé, idéal ou cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique”. Et dire que je m’étais bêtement arrêtée aux mots doux et aux bouquets de fleurs. Au temps pour moi. Je confirme, Les hauts de Hurle-Vent est bel est bien un livre “romantique”. Et c’est précisément ce que je n’ai pas aimé.
Par ailleurs, on fait souvent état du génie d’Emily Brontë, qui perdue au milieu de sa cambrousse a été capable d’imaginer une telle œuvre. Personnellement cela me surprend pas, c’est bien là le roman du personne qui n’a jamais rien vécu. Tout est exacerbé. Les personnages sont tous plus exécrables les uns que les autres et ne semblent animés que par la haine et le désir de vengeance. Le moindre mot mal placé et ce sont des années de guéguerres qui sont enclenchées (les gens ayant une vie un peu plus palpitante n’ont pas le temps de se prendre à ce point la tête. CQFD). L’amour brille par sa perte et son absence uniquement. Le comble : tous ces personnages qui décèdent d’être “souffreteux” (c’est ballot). Ridicule.
Dans les points positifs, je dois bien concéder le style, quand même, avec de jolies expressions désuètes à replacer dans les conversations.
A noter également le personnage de Nelly, qui m’a souvent rappeler le livre La couleur des sentiments. L’intention de l’auteur était sûrement très différente de celle de Kathryn Stockett, mais c’est quand même fou la façon dont elle est traitée après tout ce qu’elle fait pour cette famille...
Conclusion :
A lire quand même, probablement.
A lire si vous voulez en savoir plus sur :
- le jeûne
- les courants d’air
- les mauvais fond
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