4 mai 2016

Jay Roach : Dalton Trumbo

Ce que le synopsis nous dit :
Hollywood, la Guerre Froide bat son plein.
Alors qu’il est au sommet de son art, le scénariste Dalton Trumbo est accusé d’être communiste. 
Avec d’autres artistes, il devient très vite infréquentable, puis est emprisonné et placé sur la Liste Noire : il lui est désormais impossible de travailler.
Grâce à son talent et au soutien inconditionnel de sa famille, Il va contourner cette interdiction. 
En menant dans l’ombre un long combat vers sa réhabilitation, il forgera sa légende.

Ce que j’en pense :
Dalton Trumbo nous propose un casting aux petits oignons, dont les personnages clés ne sont pas forcément ceux que l’on trouve en tête d’affiche, marketing oblige. Sur l'interprétation donc, rien à redire. Je reste cependant dubitative sur l'intérêt même d’avoir voulu faire un film ce sujet, en particulier dans la manière dont il est traité. Je dois avouer qu’il souffre de la comparaison avec La Saison des femmes, vu peu de temps auparavant, alors que l’on passe d’un film plein de fraîcheur à un énième drame à l’américaine, avec tout le “trop” que cela implique. A mon sens le scénario insiste beaucoup trop sur le principe de “prêt à tout pour défendre ses valeurs”, alors que très vite les personnages sont surtout “prêt à tout pour continuer d’obtenir des revenus et être à nouveau reconnus publiquement”. Je ne nie pas qu’il s’agisse de véritables épreuves, de nombreuses années difficiles, mais il a une part de fierté dans tout cela qui paraît déplacée. L’aspect conséquences sur la cellule familiale aurait largement suffit. Proposer un biopic sur un grand nom du cinéma, pourquoi pas, mais était-il nécessaire de déballer autant de violons ? J’ai trouvé cette séance lourde et longue.

Conclusion :
Trop tragico-patriotique (oui oui on peut utiliser ce terme, puisque je viens de le faire).

A voir si vous voulez en savoir plus sur :
les lacs
les baignoires
la fumée
les tableaux


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